«Pourquoi nous, les retraités, devons toujours payer ? Il y a de l’argent à prendre ailleurs que dans notre poche». Voilà ce que j’entends dans toutes mes rencontres avec nos aînés après l’annonce du gouvernement de geler les pensions de retraite au 1er janvier 2025.
Alors qu’un tiers des quelque 15,5 millions de retraités perçoit moins de 1 000 euros par mois, la mesure dévoilée dans la presse va encore amputer un pouvoir d’achat déjà fragilisé par l’inflation.
En faisant cela, ce gouvernement envisage de prendre aux retraités près de quatre milliards d’euros, soit au passage l’équivalent de l’impôt sur la fortune (ISF).
Un choix qui s’ajoute à d’autres augmentations programmées telles que la hausse de la taxe sur l’électricité, la hausse des consultations médicales, assortie d’une nouvelle hausse des mutuelles pour 2025.
C’est révoltant. D’autres choix, plus justes, existent.
Nos concitoyens partagent majoritairement le principe de faire contribuer d’abord, celles et ceux qui se sont fortement enrichis ces de