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#MeToo

De l’abbé Pierre à Mazan, la prise de conscience de la culture du viol ?

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Violences sexuellesdossier
Le concept féministe est largement employé à l’aune de ces deux affaires. Suscitant le débat, il décrit ce que nous redoutons de voir : l’implication d’hommes de tous milieux dans des viols qui se révèlent ordinaires.
«Nymphe et Satyre» (crayon sur papier) de Théodore Géricault (1791-1824), musée des Beaux-Arts de Rouen. (Bridgeman Images)
publié le 16 octobre 2024 à 16h30

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#NotallMen but l’abbé Pierre ! La révélation cet été des agressions sexuelles du curé des pauvres a sidéré, comme aujourd’hui le procès de Mazan et sa kyrielle d’hommes «ordinaires» qui, dans leur immense majorité, nient les faits. Comme une photo de ce que l’on ne voudrait pas voir, l’affaire Pelicot, avec 92 viols, au moins, infligés à une femme à son insu, par cinquante inconnus sur ordre de son mari, serait la preuve vivante que la culture du viol existe. Ce qui interroge n’est pas tant la personnalité perverse de l’accusé principal que l’attitude des 50 coaccusés dans leur défense sexiste et irresponsable, insultante pour la victime. C’était un «simple plan cul», dit l’un ; les autres affirment avoir agi par