Mercredi 11 décembre, dans une salle de réception des éditions Gallimard, se presse le tout-Paris germanopratin – Jean-Michel Blanquer au premier rang, Erik Orsenna au fond de la pièce, à côté de Laure Adler – en soutien à l’écrivain algérien Boualem Sansal. Absent, évidemment, embastillé de l’autre côté de la Méditerranée depuis bientôt un mois, et représenté ici par une photo encadrée, entourée de ses romans, perchée sur une table haute, tel un autel. Kamel Daoud, son confrère, son «frère», comme il aime à le dire, cou couvert d’une fine écharpe tartan, est au premier rang. Silencieux : sa seule présence suffit. Antoine Gallimard, dans
Récit
De «Meursault» à «Houris» : Kamel Daoud, contre-enquête
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Kamel Daoud, lors d’une conférence de presse chez son éditeur, Gallimard, à Paris mercredi11 décembre. (Denis Allard/Libération)
publié le 14 décembre 2024 à 15h46
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