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Delphine Seyrig et Christine Angot, contre le génie miso

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L’écrivaine vient de dénoncer le sexisme d’un Ardisson décoré de la Légion d’honneur. En 1976, l’actrice féministe signait «Maso et Miso vont en bateau», film réquisitoire contre la misogynie ambiante de la télé.
Photo issue de «Maso et Miso vont en bateau», film pastiche de l’émission de Pivot réunissant notamment Françoise Giroud, secrétaire d'Etat à la Condition féminine (1975). (DR)
publié le 19 avril 2024 à 5h05

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Il n’y a pas encore très longtemps à la télévision, on riait le samedi soir de l’inceste et des femmes battues. Christine Angot n’a pas oublié. Particulièrement ces derniers jours, quand l’animateur Thierry Ardisson s’est vu décoré de la Légion d’honneur des mains du président de la république. Dans la Gifle, texte réponse à l’éloge républicaine, publié le week-end dernier dans Libération, l’écrivaine se souvient de son passage sur le plateau de Tout le monde en parle, en 1999.

Thierry Ardisson fait le pitch de l’Inceste, livre qu’elle vient de publier. «Son père la forçait à manger des clémentines sur son sexe.» Les personnalités autour d’elle, David Hallyday, Clémentine Célarié rient. Lui : «C’est l’inceste hein ! Il la sodomisait.» L’année suivante, c’est Laurent Baffie, l’acolyte d’Ardisson, qui poursuit l’œuvre à l’occasion de son nouveau livre,