Alors qu’il joue sa survie à ce poste, le Premier ministre est resté imprécis, notamment dans la deuxième partie de sa prise de parole, sur les sujets majeurs qui divisent le pays. Pas de quoi rassurer l’opposition qui pourrait le censurer.

Attendu pour sa déclaration de politique générale ce mardi, le Premier ministre va tenter de convaincre à gauche, sans perdre la droite. Un équilibre nécessaire pour tenir plus longtemps que son prédécesseur.

La prestation du Premier ministre face à une Assemblée sans majorité ouvre une séquence qui sera cruciale pour sa survie à Matignon. S’il devait chuter, la France risquerait de basculer dans une crise de régime.

«Libération» était en reportage à Khartoum, capitale d’un pays ravagé depuis vingt mois par un conflit fratricide qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts et déraciné 12 millions de personnes.

Depuis mardi, les pompiers de la mégalopole californienne luttent contre de gigantesques incendies sans parvenir à les maîtriser. Une catastrophe meurtrière, liée au changement climatique que continue de nier Donald Trump.

Les actes antisémites ont augmenté, ce qui doit être inlassablement condamné, mais la haine entre les communautés n’a pas pris le dessus. Une vigilance individuelle et collective de chaque instant est plus que jamais nécessaire.

La mort du fondateur du FN, le 7 janvier à 96 ans, ne signe pas la fin du mouvement ripoliné en Rassemblement national par sa fille Marine Le Pen. Contre ses valeurs xénophobes et mortifères, «Libé» a veillé, veille et veillera.

Dix ans après les attentats de 2015, il faut se souvenir des disparus et écrire leurs noms, comme on se recueille, comme une marque d’humanité qu’il est hors de question de se laisser voler par des semeurs de haine.

Nicolas Sarkozy est jugé à partir de ce lundi dans une tentaculaire affaire de corruption liée à un supposé financement de sa campagne de 2007 par le régime de Kadhafi.

L’armateur marseillais aujourd’hui propriétaire de «la Provence» et de BFMTV a vite compris que les médias lui étaient indispensables pour entrer dans le club fermé des très grands patrons.

Les faits abjects dont est accusé le comédien par deux femmes dans «Libération» font tristement écho aux affaires Depardieu et PPDA.

Alors que le dernier bilan du drame fait état de dix morts et 35 blessés, les premières interrogations surgissent concernant les motivations du tueur et le bon fonctionnement du dispositif censé sécuriser les rues.

Alors que 2024 se referme sur une série de guerres et de crises politiques, il n’est pas interdit de chercher une note d’optimisme parmi les initiatives qui fleurissent à travers le monde, tel le déploiement d’un modèle agricole plus juste.

Deux semaines après le passage du cyclone Chido, le Premier ministre, accompagné de Valls et Borne, entre autres, débarque ce lundi 30 décembre sur l’archipel dévasté où les habitants attendent des solutions sans se faire d’illusions.

Alors que la priorité de l’Etat devrait être de lutter contre les causes du changement climatiques, il se retrouve contraint de payer pour réparer les conséquences d’événements de plus en plus intenses et fréquents.

La Turquie et Israël renforcés, l’Iran fragilisé, l’Arabie Saoudite et l’Egypte sur le qui-vive… La chute de Bachar al-Assad en Syrie chamboule les équilibres géopolitiques de la région.

Les ministres de la Justice et de l’Intérieur de François Bayrou incarnent le risque de dérive droitière de son gouvernement. D’autant que la compétition de leurs ambitions pourrait les pousser à la surenchère.

En s’entourant de revenants dans son équipe gouvernementale, François Bayrou entend montrer les muscles face à Emmanuel Macron. Au risque d’une censure rapide en raison de l’absence de signaux envoyés à gauche.

Promise ce week-end, l’annonce de la composition de la nouvelle équipe ministérielle se fait toujours attendre. De quoi inquiéter en pleine crise démocratique.

Fidèle d’Edouard Philippe, Christelle Morançais a brutalement taillé dans le budget consacré par sa région à la culture, dont l’importance pour l’économie et le bien-être des Français n’est pourtant pas à prouver.

A l’issue de près de quatre mois d’audiences historiques, beaucoup jugent les peines prononcées ce jeudi trop indulgentes par rapport aux réquisitions. Mais cette décision réaffirme l’importance de juger chaque crime individuellement.

Au terme d’un procès historique qui a mis en lumière, selon les mots de Gisèle Pelicot, «la banalité du viol», la cour criminelle d’Avignon rend jeudi 19 décembre sa décision sur le sort des 51 accusés.

A peine nommé, le Premier ministre enchaîne les couacs, préférant se rendre dans sa mairie paloise plutôt qu’à Mayotte, avant de relancer le débat sur le non-cumul des mandats. Un comportement révélateur de sa double identité politique.

Après le passage du cyclone dévastateur, il ne faudrait pas que les autorités politiques passent comme souvent à autre chose et oublient de s’attaquer aux causes profondes de la misère.

Le phénomène, aggravé par le réchauffement climatique d’origine humaine, a frappé un archipel où la misère fait des ravages depuis des années.

En nommant Premier ministre son allié originel, Emmanuel Macron s’inscrit-il dans la continuité de son pari pourtant perdu avec Michel Barnier ? Ou le centriste saura-t-il composer avec la gauche ?

Au-delà de l’urgence budgétaire, de la crise agricole et de la situation économique, le prochain occupant de Matignon aura la lourde de tâche d’éviter l’aggravation de la crise démocratique.

L’urgence pour les capitales européennes a consisté à suspendre les procédures du droit d’asile. Un réflexe aussi xénophobe qu’irresponsable, vu le flou qui entoure l’avenir politique du pays.

Le pays, sans Etat, ni économie, ni armée, doit maintenant se reconstruire, en mettant de côté les batailles d’égo ou de clans, les divisions communautaires, les règlements de compte, les quêtes d’influence et les esprits de conquête.

Après la chute du régime d'Al-Assad, notre envoyé spécial est entré dans la funeste prison de Sednaya, où des dizaines de milliers d’habitants ont été torturés et tués.

«Libération» pose ses valises dans l’Hérault pour sa dernière étape. Au programme, deux journées de rencontres pour repenser la transition énergétique face à l’impératif climatique.

Après l’offensive des rebelles islamistes et la fuite de Bachar al-Assad le 8 décembre, le soulagement s’est mélangé à l’euphorie folle chez les Syriens. Des scènes de joie qu’il faut accompagner, même si l’avenir du pays reste incertain.

L’inauguration ce samedi de l’édifice ravagé par les flammes en 2019 marque, après les JO, un deuxième succès majeur du mandat du Président. Mais qui s’en soucie aujourd’hui, alors qu’il a plongé la France dans une crise majeure ?

Après la censure du gouvernement Barnier, le Président a tenté de rassurer les Français ce jeudi 5 décembre, tout en rejetant la responsabilité de la crise sur les élus et les électeurs.

En dialoguant avec l’extrême droite dans l’espoir d’y trouver son compte, le chef du gouvernement a commis une erreur fatale. Mais la stratégie du chaos risque fort de se retourner contre son inspiratrice.

Avec le départ de son Premier ministre, le Président voit ce qu’il reste des murs de son domaine s’écrouler sur lui. Il n’a plus grand monde autour de lui après avoir entraîné le pays dans une crise politique particulièrement grave.

De Marc Bloch, qui pointait l’échec des élites de la IIIe République, à Emmanuel Macron, plombé par sa dissolution ratée, la crise politique gagne aujourd’hui les bancs du Parlement. Avec Marine Le Pen à la manœuvre.

En mettant Marine Le Pen au premier rang de ses interlocuteurs, le Premier ministre s’est placé sous sa coupe. Cette faute politique l’a conduit dans une impasse.

L’examen ce lundi du projet de loi de financement de la Sécurité sociale semble voué à déboucher sur un recours au 49.3 puis à une motion de censure. Un climat délétère qui témoigne de l’affaiblissement généralisé de la politique.

L’écrivain franco-algérien subit de plein fouet la vindicte du président Abdelmadjid Tebboune, courroucé par la prise de position de Paris sur le Sahara-Occidental et par les critiques de l’écrivain.