C’est la mi-temps. Et elle a été sifflée sur un climax dont les scénaristes tricolores de ces Jeux olympiques avaient sans doute rêvé mille fois ces derniers mois sans oser y croire trop. D’un côté, le sacre d’un monstre de 35 ans, ultime porteur de la flamme avec Marie-José Pérec le 26 juillet. Une mégastar catégorie poids lourds du judo qui s’est invitée depuis belle lurette dans le salon de millions de foyers français. De l’autre, la conquête inédite d’une quatrième médaille d’or pour un jeune nageur de 22 ans, qui a ébloui la planète entière mais que les Français connaissaient à peine il y a huit jours. Teddy Riner. Léon Marchand. Le feu. L’eau. Ils n’incarnent évidemment pas la réussite de l’ensemble de la délégation française. D’autres «perfs» majeures, attendues ou surprises, ont enflammé le public cette semaine. Mais ils en seront à nul doute les deux symboles. Dommage que les larmes de Romane Dicko, déçue de n’être «que» médaille de bronze