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Au Proche-Orient, après l’assassinat du chef du Hamas, le pire est à craindre

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Alors que les Occidentaux pressaient Nétanyahou de limiter sa riposte à la frappe du Hezbollah au Golan afin d’éviter un risque de guerre totale, la mort d’Ismaïl Haniyeh à Téhéran pourrait faire basculer la région dans un nouveau cycle de violence.
Des cadres de l'université de Téhéran rendent hommage au chef du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran, ce mercredi 31 juillet. (Vahid Salemi/AP)
publié le 31 juillet 2024 à 11h57

La nouvelle escalade militaire que la communauté internationale redoutait depuis dimanche au Proche-Orient semble bel et bien enclenchée. Alors que tous les regards étaient tournés vers la banlieue sud de Beyrouth où, mardi 30 juillet au soir, une frappe israélienne a tenté d’éliminer un haut responsable du Hezbollah, cette milice chiite libanaise parrainée par l’Iran, les Israéliens décidaient de frapper dans la nuit au cœur de Téhéran pour éliminer le chef de la branche politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Un assassinat doublement humiliant pour l’Iran, ennemi juré d’Israël : il s’est produit non seulement sur son sol et, pire, dans sa capitale, mais aussi en pleine intronisation de son nouveau président, Massoud Pezeshkian. Le guide suprême iranien a aussitôt promis un «châtiment sévère» à Israël et nul doute que la riposte est en préparation.

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