Menu
Libération
L'édito d'Alexandra Schwartzbrod

Dérèglement climatique : le ski est mort, vive la montagne

Article réservé aux abonnés
La fin du skidossier
Le réchauffement remet en question l’avenir d’un sport dans lequel les Français excellent. Un plan de transition s’impose pour sauver l’économie de la montagne.
A la Mauselaine (Vosges), le 4 février. (Emmanuel Pierrot/Libération)
publié le 6 février 2024 à 20h45

Depuis le temps que l’on se plaint du manque de neige de plus en plus flagrant chaque hiver et du recours abusif au canon à neige, on aurait pu espérer une vraie prise de conscience des effets du dérèglement climatique sur le ski. Eh bien non ! Rien ne bouge, ou pas grand-chose. L’horloge interne des stations de sports d’hiver semble s’être arrêtée à l’âge d’or des années 70 et 80 quand les Jeux olympiques de Grenoble avaient élevé au rang d’idoles les Jean-Claude Killy et autres Marielle Goitschel. Un rapport de la Cour des comptes vient de mettre des mots sur cette situation qui ne cesse d’empirer. La neige se faisant de plus en plus rare, des stations sont contraintes de réduire drastiquement le nombre de pistes skiables, comme le montre notre reportage à Gérardmer. Certaines seraient même condamnées à terme si l’on en croit l’institution de la rue Cambon. Ce qui remet en question l’avenir d’un sport dans lequel les Français excellent et surtout un pan entier de l’économie nationale.

D’où l’urgence d’un véritable plan de transition, alerte la Cour des compt