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Libération
Entretien

Elie Barnavi : «Ni Sinwar ni Nétanyahou n’ont intérêt à ce que la guerre s’arrête»

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Yahya Sinwardossier
Alors que des étudiants protestent contre sa venue dans une université belge, l’historien israélien, qui appelle à la reconnaissance d’un Etat palestinien, réagit aux manifestations de soutien à Gaza et analyse l’évolution de la guerre.
L'historien et diplomate Elie Barnavi à Paris en 2016. (Lucien Lung/Riva Press)
publié le 11 mai 2024 à 17h01

Historien, fondateur du Musée de l’Europe à Bruxelles, ancien ambassadeur d’Israël en France, Elie Barnavi est l’une des personnalités israéliennes qui plaident avec le plus de vigueur pour la création d’un Etat palestinien. Le 9 mai dans Libération, il signait une tribune enjoignant les dirigeants du monde à «reconnaître, dès maintenant, l’Etat de Palestine». Ces derniers jours, il a appris qu’il n’était plus le bienvenu à l’Université libre de Belgique (ULB), où il doit participer à une conférence le 3 juin. Nous l’avons joint à Tel-Aviv.

Vous êtes vraiment persona non grata à l’Université libre de Belgique ?

En fait, ce n’est pas l’université qui est à la manœuvre, ce sont les étudiants qui ont demandé l’annulation de ma venue. La rectrice, Annemie Schaus, a confirmé l’invitation de façon très ferme. Les étudiants ont exigé aussi que l’ULB coupe les ponts avec mon alma mater, l’Université de T