Au Sommet Afrique-France de Montpellier en octobre 2021, le chef de l’Etat avait voulu engager un nouveau «partenariat» avec le continent : pas de rencontre avec des chefs d’Etat comme du temps de la Françafrique mais une conversation «directe» avec des jeunes entrepreneurs et représentants de la société civile africaine, française et de la diaspora. Le dialogue avait parfois été tendu avec des questions sur le «paternalisme» de la France ou ses liens avec des «présidents dictateurs». L’événement renouvelait l’exercice mais montrait en même temps ses limites. En marge du sommet, un collectif d’associations, de syndicats et de partis politiques dénonçait «la continuité de la politique française sur le continent africain, par-delà les ravalements de façade entrepris récemment par l’Elysée». Un an après Montpellier, la France n’a pas renoncé à cette forme de débat d’idées. C’est à Johannesburg qu’a eu lieu le premier
Dialogues
Entre la France et l’Afrique, une diplomatie parallèle par les idées
Article réservé aux abonnés
En 2021, à Montpellier, lors de la rencontre du président Macron avec des centaines d'entrepreneurs et leaders culturels africains dans le cadre du sommet de la Nouvelle Afrique-France. (Daniel Cole/AP)
par Cécile Daumas
publié le 18 octobre 2022 à 16h18
Dans la même rubrique
TRIBUNE