Je ne me résigne pas à rester dans le silence et dans cet état de sidération dans lesquels l’exposition de mon anatomie (et de celle de mon conjoint) en couverture d’un magazine people a provoqué en moi. Des photos qui ont été volées alors que nous étions «seuls au monde», puis publiées sans notre consentement.
C’est le «sans consentement» qui résonne en moi depuis cinq jours. J’avais déjà été piégée par ce journal mais jamais nue. Et cette nudité exposée à tous sans que je sois d’accord me gêne beaucoup.
Oh bien sûr, rien de grave hein… Je sais bien qu’il est dérisoire de venir pleurnicher sur un téton exposé ! J’en ai bien conscience.
C’est pourquoi je vais la faire courte. Car vu l’état du monde, ce vulgaire symptôme «de la société du spectacle», si bien décrite par Guy Debord, est, certes, désagréable mais au fond pas dramatique…
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Il n’y a pas mort d’homme, bien qu’il y ait risque de mort d’âme ! Car ce qui l’est, grave, et c’est pourquoi j’écris, c’est qu’à une époque post #MeToo, à une époque où le consentemen