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Interview

Eurovision 2025 : «Le concours est un succès parce qu’il rend les gens heureux»

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En voie de «déringardisation», le concours musical voit les télédiffuseurs s’investir davantage, la France en tête. A l’origine du podcast «12 Points», le producteur Thomas Duseaux estime que, pour gagner, un artiste doit avant tout séduire les autres pays, quitte à flirter avec les clichés.
La chanteuse Barbara Pravi qui représente la France au concours de l'Eurovision 2021, ici pendant les répétitions le 21 mai 2021. (Hollandse Hoogte. ANP. ABC. Andia)
publié le 14 mai 2025 à 14h57

La géopolitique sous une pluie de paillettes : on pourrait ainsi définir 12 Points. A l’origine du podcast lancé en septembre 2021, Thomas Duseaux explore, à raison d‘un épisode toutes les trois semaines, les diverses facettes de l’Eurovision, des plus anecdotiques aux plus sérieuses. Avec ses coanimateurs Vincent Escure, comédien et chanteur, Agathe Jolivet, artiste et Quentin Mauduit, chargé d‘enseignement à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il a publié fin 2024 l’ouvrage le plus complet (1) jamais consacré en France au concours né en 1956, l’événement télévisuel non-sportif le plus suivi non seulement en Europe, mais dans le monde. Pour le producteur, l’Eurovision, malgré les enjeux géopolitiques auxquels le concours est confronté, reste une «bulle de respiration».

Comment vous êtes-vous intéressé à l’Eurovision ?

Enfant, je regardais la soirée avec mes parents, avant de m’en détourner à l’adolescence. Je m’y suis replongé à la trentaine, et j’ai cherché des podcasts qui pouvaient m’en apprendre davantage sur le suj