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Libération
TRIBUNE

Face à l’augmentation du nombre de sans-abri, nos villes ne peuvent plus pallier les insuffisances de l’Etat

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Dans une tribune à «Libération», les maires de Paris, Strasbourg, Rennes, Lyon, Bordeaux et Grenoble annoncent qu’ils attaquent l’Etat en justice pour le sous-dimensionnement de son action en faveur des personnes qui dorment dans la rue.
«Nos services sociaux sont dans l’impossibilité de mettre en place un accompagnement continu indispensable.» Ici, à Pantin, en 2021. (Corentin Fohlen/Divergence)
par Jeanne Barseghian, Maire de Strasbourg, Nathalie Appéré, Maire de Rennes, Grégory Doucet, Maire de Lyon, Anne Hidalgo, Maire de Paris, Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux et Eric Piolle, Maire de Grenoble
publié le 9 octobre 2023 à 5h36

Dès demain, 10 octobre, Journée internationale de la lutte contre le sans-abrisme, Strasbourg, Rennes, Bordeaux, Paris, Grenoble et Lyon, seront les premières villes à déposer des recours pour que l’Etat assume enfin ses obligations en matière de prise en charge des personnes contraintes de dormir à la rue.

Le droit à un toit est inconditionnel et légalement protégé : «Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence (1).»

Il y a un an, nous alertions le gouvernement sur la situation dans nos villes due à un système d’héberg