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Il est partout. Des chansons de Beyoncé au t-shirt Dior en passant par les immanquables séries TV, le féminisme – plus ou moins galvaudé – a été catapulté dans notre culture populaire. Journaliste indépendante, co-fondatrice de la newsletter «What’s Good» et du podcast «Miroir, miroir», Jennifer Padjemi situe dans son essai, sorti ce mercredi Féminismes et pop culture (Ed. Stock), ce tournant aux années 2010. Une décennie charnière durant laquelle réseaux sociaux et contenus audiovisuels ont envahi massivement notre quotidien. Longtemps ignorée et méprisée, la pop culture n’en reste pas moins politique. Ces images omniprésentes, en forme de miroir de notre société mondialisée, contribuent à nous définir mais aussi à influencer notre vision du monde. Un vecteur de changement aussi insoupçonné que puissant, pouvant à l’inverse véhiculer des représentations dangereuses et discriminantes. En se basant sur son expérience de jeune femme noire, Jennifer Padjemi analyse cette alliance plus ou moins fructueuse entre consommation de masse et égalité entre les genres.
Comment le féminisme pop s’est-il imposé durant les années 2010 ?
Le fémini