L’ancienne ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a été nommée jeudi au ministère de l’Education nationale en remplacement d’Amélie Oudéa-Castéra, qui elle-même conserve son portefeuille des Sports. Changement de cap avec une personnalité qui a mené une grande partie de sa carrière hors de Paris. Diplômée de l’université, elle n’a aucun lien – selon nos informations – avec Stanislas ou l’Ecole alsacienne, les écoles privées ultra-élitistes remises sur le devant de la scène avec les multiples bourdes d’«AOC» pendant son bref passage à l’Education.
Pour le sociologue Paul Pasquali, la séquence politique qui s’est ouverte avec le remaniement de janvier a été l’occasion de révéler les «capacités d’action et de résistance des élites pour défendre leurs intérêts individuels et collectifs». Emmanuel Macron a en effet maintenu sa confiance à sa ministre pendant quatre semaines, malgré son mensonge sur l’école publique Littré qui ne remplacerait pas les profs absents, un cas de contournement de Parcoursup et l’inscription de ses enfants dans une classe non mixte.
Un condensé de ce que le chercheur en sociolog