Si j’ai bien compris, l’actualité est d’actualité, ce qui rend la prospective délicate. Il y a des moments où la marche du monde est telle qu’on a l’impression que rien ne se passe d’une semaine sur l’autre. C’est la routine, tout va mal ici et là, la guerre as usual. On compte les missiles, les drones, les morts, les blessés et les dettes. C’est une forme de Bourse, ça monte, ça baisse. Et il y a les semaines où on est pris de court.
Voici que Donald Trump marque des points pour de vrai pour le Nobel de la paix, même si la route est longue d’ici l’année prochaine. Et déjà qu’il avait la grosse tête en n’arrivant à rien qu’à être élu, qu’est-ce que ça va être avec l’histoire en poupe. Peut-être que Vladimir Poutine a du souci à se faire, quoique la diplomatie de la force soit plus efficace, au moins un temps, quand elle s’exerce sur des faibles que sur des forts.
Et nous, les Françaises et les Français. Les choses s’accélèrent tellement que, maintenant qu’on a un nouveau gouvernement toutes les cinq minutes, ça fait bizarre d’avoir le même président cinq ans. On trouve le temps long, a fortiori quand il y met du sien,