Si ça continue ainsi, je vais devoir numéroter mes abattis. Déjà la récente canicule a limité mon usage. Ça flambait tant alentour qu’il était inutile d’en rajouter. Activiste de plein air, j’espère d’ordinaire que viennent les beaux jours pour qu’on me dépoussière. Cet été, j’en étais réduit à souhaiter qu’il pleuve comme vache qui pisse afin qu’on puisse enfin s’en griller une.
Mais j’ai eu l’impression de décrocher le pompon quand Sandrine Rousseau s’est occupée de mon cas. L’écoféministe m’a dépeint en instrument viriliste du réchauffement climatique, calamité évidemment due aux méchants mâles. Elle a fait de moi le diable fourcheur de la pureté végane, sainteté strictement réservée aux gentes dames. A l’entendre, c’est tout juste si je n’aggravais pas la destruction de notre bonne mère Nature à l’égal de mes frères en désolation, les jets privés des grands patrons. Malgré son attaque en piqué, je vais éviter de réduire en cendres la députée Nupes, n’étant pas du genre