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Entretien

Gabriel Zucman, inspirateur de la taxe sur les ultrariches présentée au Sénat : «Le coût politique de voter contre un tel impôt est devenu trop élevé»

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Les sénateurs examineront l’impôt minimal sur le patrimoine des milliardaires jeudi 12 juin. L’économiste qui donne son nom à cette mesure avait répondu à toutes les critiques au lendemain de l’adoption du texte à l’Assemblée nationale en février.

Gabriel Zucman, à Paris, en 2024. (Rémy Artiges/Libération)
Publié le 21/02/2025 à 19h21, mis à jour le 11/06/2025 à 14h36

Quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches sera examinée par le Sénat ce jeudi 12 juin. De quoi mettre un terme à la régressivité de l’impôt constatée chez les plus riches. Ce dispositif concernerait 1 800 personnes (soit 0,01 % des contribuables) et rapporterait de 15 à 25 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat. Si la majorité sénatoriale de droite et du centre rejettera sans doute ce texte, l’idée de cet impôt minimum gagne du terrain. Dernier exemple en date, une tribune à la une du Monde en faveur de cette taxe, coécrite par trois économistes, Olivier Blanchard, Jean Pisani-Ferry, qui conseilla Emmanue