On nous avait pourtant promis de grandes choses pendant les Jeux olympiques, un héritage à la hauteur de cette immense fête populaire, médiatique et sportive qui a permis à la France et à ses sportifs de briller à travers le monde. Le gouvernement et la plupart des représentants politiques avaient annoncé une révolution pour le sport, un avant et un après JOP Paris 2024. Il fallait enfin mettre les Français au sport, les sortir de la sédentarité et de l’inactivité et, une bonne fois pour toutes, faire de la France une véritable nation sportive.
Parce que oui, malgré notre 5e place au tableau des médailles olympiques, malgré notre position de première nation européenne aux JO, malgré les succès de nos stars Léon Marchand, Antoine Dupont ou Cassandre Beaugrand, on ne cessait de nous répéter que la France n’était pas une nation sportive. Le sport n’était pas assez reconnu : pas assez valorisé à l’école, avec un taux de pratique parmi les plus faibles du continent ; des clubs sportifs pas assez aidés, pas assez soutenus financièrement ; des infrastructures vieillissantes et peu inclusives ; des pratiques à l’université ou en entreprises pas assez reconnues. Tout devait changer grâce aux JO, et le Président s’en était même fait un devoir. C’est simple, le sport était devenu grande cause nationale en 2024.
Puis les Jeux olympiques et paralympiques ont pris fin. La rentrée politique a pris le relais, les affaires ont repris leur cour et tous les beaux discours se sont envolés. Le spo