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Le prince charmant ? Mieux vaut l’avoir en photo

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Dans un pastiche de roman-photo, les écrivaines et artistes Ovidie et Sophie-Marie Larrouy content les histoires de Jean-Michel déconstruit aux prises avec des princesses rebelles !
On y suit donc le récit filandreux des émois de Jean-Michel Déconstruit et de ses amis mascu. Ici, planche issue de «la Fabrique du prince charmant…». (Editions Seuil)
publié le 23 mai 2024 à 16h49

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Il était une fois, bien au-delà du pays de Disney et de celui d’Hélène et les garçons, un royaume perdu et vétuste où régnaient sans partage non pas un, mais des princes charmants : celui du roman-photo. Particulièrement en vogue des années 70 à 90, ces feuilletons populaires remplis d’amantes alanguies et de gentlemen lover ont contribué à inoculer, par leur diffusion massive, un poison qui porte un nom, le «sexisme». On les a toutes lus en cachette, adorant les mépriser, au point de les penser aujourd’hui voués à un seul avenir, la poubelle. Car pendant longtemps, rien d’autre ne les a définis que la mièvrerie et le cliché. Rien d’autre ?

L’erreur est désormais réparée par Ovidie et Sophie-Marie Larrouy, qui retournent joyeusement le stigmate dans