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Il était une fois, bien au-delà du pays de Disney et de celui d’Hélène et les garçons, un royaume perdu et vétuste où régnaient sans partage non pas un, mais des princes charmants : celui du roman-photo. Particulièrement en vogue des années 70 à 90, ces feuilletons populaires remplis d’amantes alanguies et de gentlemen lover ont contribué à inoculer, par leur diffusion massive, un poison qui porte un nom, le «sexisme». On les a toutes lus en cachette, adorant les mépriser, au point de les penser aujourd’hui voués à un seul avenir, la poubelle. Car pendant longtemps, rien d’autre ne les a définis que la mièvrerie et le cliché. Rien d’autre ?
L’erreur est désormais réparée par Ovidie et Sophie-Marie Larrouy, qui retournent joyeusement le stigmate dans