L’école publique est consubstantielle à l’idéal républicain. C’est elle qui le fait vivre au quotidien et qui donne corps à la République laïque et sociale que Jean Jaurès appelait de ses vœux.
Hélas, notre école publique est aujourd’hui la cible de tous les maux qui frappent notre société. Nos professeurs sont attaqués par des terroristes islamistes, coupables aux yeux de ces esprits étriqués d’apprendre à nos enfants à devenir des citoyennes et des citoyens émancipés, épris de liberté. Ils doivent également combattre, sans moyens adaptés, des déterminismes sociaux toujours plus importants et subir la concurrence d’une école privée qui ne cache plus ses velléités séparatistes.
Cette réalité a fini par s’imposer à tous avec la publication des indices de position sociale (IPS) en octobre 2022. Calculé selon une méthodologie établie par les services statistiques de l’Education nationale en fonction des catégories socioprofessionnelles des deux parents, de leurs diplômes et de leurs conditions de vie, l’IPS est un outil pertinent pour appréhender la composition sociologique de nos écoles. Or depuis que ces données ont été ren