On les croit immuables, elles sont pourtant tout aussi vulnérables au réchauffement climatique que la mer ou la terre : avec la hausse des températures, les montagnes s’écroulent par pans entiers. Ainsi, depuis le début de l’été, les autorités de la Haute-Savoie recommandent aux alpinistes qui souhaitent gravir le mont Blanc par la voie classique de décaler leur ascension en raison de chutes de pierres à répétition liées à la sécheresse. Le 10 juillet, c’est l’impressionnante vidéo de la chute d’un glacier près des gorges de Juuku, au Kirghizistan, qui circulait sur les réseaux sociaux.
Quelques jours plus tôt, l’effondrement d’une partie du glacier de la Marmolada, dans les Alpes italiennes, faisait la une des chaînes d’infos en continu. Ces catastrophes viennent «confirmer ce que prévoient les scientifiques depuis des années» au sujet des conséquences du réchauffement climatique sur les montagnes et les glaciers, explique Blandine Pluchet, physicienne et autrice du livre le Grand Récit des montagnes. Une randonnée scientifique à la découverte des lois du monde (Flammarion). Ell