Exit le Joker, Lex Luthor ou Thanos : les «super-vilains» d’aujourd’hui, ce sont Darren Woods, le PDG de l’entreprise pétrolière Exxon ; Larry Fink, patron du financier spécialisé en fonds polluants Blackrock, ou encore Charles Koch, principal trésorier des chantres du climato-scepticisme. C’est le très sérieux quotidien britannique The Guardian qui le dit, placardant le portrait de ces «vilains» climatiques (c’est ainsi que les Anglais désignent les méchants dans les films de super-héros) comme autant d’affiches de criminels «most wanted». «Pendant trop longtemps, les Américains ont entendu l’histoire trompeuse assurant qu’ils devraient se sentir responsables de la crise climatique, écrit le quotidien. La réalité est que seule une poignée d’individus puissants porte cette responsabilité personnelle.»
En France, celui qui s’est vu décerner la cape du super-vilain est Bernard Arnault, dont le jet privé est scruté de près par des internautes qui ont découvert que l’appareil a rejeté en avril autant qu’un Français moyen en dix-sept ans. Epinglés aussi pour