Après le fiasco Oudéa-Castéra à l’Education nationale, dont les bourdes ont attiré l’attention sur les inégalités massives qui séparent les élèves français (dans le public, l’enfant le plus pauvre de l’établissement le plus riche serait le plus riche de l’établissement le plus pauvre), l’uniforme et les groupes de niveau ont créé la confusion. Puis Gabriel Attal a annoncé des mesures d’«autorité» à l’école après les violences graves impliquant des adolescents.
Une solution à cette violence ? Pour l’ex-ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, c’est la mixité scolaire. Avec le sociologue François Dubet, elle publie le Ghetto scolaire (Seuil), ouvrage de deux «enfants de l’école publique» qui tente de montrer les réussites du programme national d’expérimentations en faveur de la mixité scolaire au collège. Lancé début 2015, abandonné par la majorité macroniste, ce programme a été évalué en avril 2023 par un comité scientifique indépendant qui salue une «amélioration du climat scolaire» dans plusieur