Anciens salariés, anciens pigistes, anciens correspondants, photographes… Nous avons travaillé au JDD parfois pendant de longues années, parfois moins.
D’une manière ou d’une autre, nous avons tous été attachés à ce journal, à ce qu’il représente, à son indépendance politique, à son goût du récit et de cette actualité de fin de semaine comme personne ne sait la raconter. A ses valeurs républicaines, totalement opposées à celles de l’extrême droite.
Aujourd’hui l’indépendance du JDD est en danger, et avec elle un pan entier de notre démocratie.
A lire aussi
L’arrivée de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, hebdomadaire d’extrême droite déjà condamné pour «injure publique à caractère raciste», est un signal inquiétant que nous ne pouvons ignorer.
Le 22 juin, les équipes du JDD ont voté, à la quasi-unanimité, en faveur d’une grève reconductible, et sont déterminées à se battre pour l’indépendance du titre. C’est la deuxième grève entraînant la non-parution du journal. Et désormais la plus longue de son histoire.
Nous, les «anciens du JDD», apportons tout notre soutien aux équipes en grève du Journal du dimanche dans leur combat pour s’opposer à cette nomination à la tête de la rédaction.