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Libération
Chronique «Ecritures»

2022, bon an, mal an

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L’année 2022 démarre en fanfare, avec ses hordes de cas contacts et d’autotests, agrémentée de déclarations intempestives des candidats à la présidentielle y compris celles du Président. On en viendrait presque à regretter 2021.
publié le 9 janvier 2022 à 9h15

Janvier 2022 vient à peine de commencer par son lot d’omicron, de cas contacts, d’autotests, de «tu vas rire je suis positif», de quarantaine qui dure dix-sept jours non dix jours non cinq, de collègues en crise d’angoisse dans les toilettes, de contaminations qui se comptent en milliers non en dizaines de milliers non en centaines de milliers, de cas contacts de cas contacts, de télétravail, de cas contacts de cas contacts de cas contacts, de continuité pédagogique, et je sens que vous êtes déjà en train d’idéaliser décembre 2021.

Ce temps qui semble si lointain où Maître Gims ne se sentait pas insulté quand on lui disait «bonne année». Cette époque où le président de la République ne disait pas que son but dans la vie était d’être un emmerdeur. Ce temps où Valérie Pécresse ne souffrait pas d’allergie à la vue d’un drapeau européen.

Décembre, cette période exquise où résonnait partout une petite musique joyeuse et familiale. Jingle bells