L’acteur mort la semaine passée était le représentant idéalisé d’une gauche américaine moribonde qui voit son universalisme menacé par les inclinations victimaires et identitaires.

Dans un paysage politique et social marqué par la peur du déclin, voire de l’effondrement, les responsables de tous bords semblent tentés par la solution du pire.

L’objectif d’Emmanuel Macron, et de ceux qui se sont associés à sa démarche, est d’empêcher la stratégie de Nétanyahou qui cherche à rendre impossible la solution à deux Etats. Et qui ne peut mener qu’à une guerre sans fin.

Qu’elles viennent de Gabriel Attal, d’Edouard Philippe ou d’un autre de ses anciens collaborateurs, les critiques des «affranchis» touchent parfois juste, mais ne peuvent valoir blanc-seing.

Dans un article publié ce week-end dans le «Sunday Times», le milliardaire a sonné une violente charge contre la taxe sur les plus hauts patrimoines. Il a attaqué ad hominem son promoteur, l’économiste Gabriel Zucman.

Des personnalités de la communauté juive assimilent la démarche du Président à une «capitulation face au terrorisme». Oubliant que la stratégie de Nétanyahou est destructrice pour les Palestiniens, les Israéliens et les Juifs du monde.

La reconnaissance de l’Etat palestinien par la France doit s’accompagner d’un cessez-le-feu, explique l’ex-déléguée générale de la Palestine en France, qui se dit indignée que l’on ergote sur son avenir alors que des gens meurent en masse.

Peut-on taxer les ultra-riches ? Que ce soit Corrot, fondateur et président de Mirakl, Larchevêque, fondateur de Ledger, ou encore Mensch, créateur de Mistral AI, ils n’en démordent pas : c’est non.

C’est un mélange d’enthousiasme et de bonheur qui fait la joie de certains départs. Ce n’est ni du désir ni de l’espoir. Mais une sorte d’énergie active qui fait tout pour rendre possible et réel ce vers quoi il tend.

Interdire au maire de le hisser lundi 22 septembre, jour de la reconnaissance par le France de l’Etat palestinien, est un abus et une contradiction vis-à-vis de la position française.

Il y a celle pour Benyamin Nétanyahou et sa clique, et celles de Donald Trump pour Vladimir Poutine et des Français pour Emmanuel Macron.

L’actualité vue par notre dessinatrice.

Dans une interview accordé à l’AFP, Melvyn Jaminet, auteur de propos à caractère raciste en 2024 et mis au ban du XV de France depuis, se méprend en avançant la performance comme moyen d’être réhabilité.

Le nombre très important de manifestants ce jeudi 18 septembre dans les rues de plusieurs villes de France marque l’importance de ces organisations destinées à encadrer la colère dans le pays. Le pouvoir doit en tenir compte.

L’avocat du couple Macron dans le procès qu’il intente à une podcasteuse trumpiste a annoncé qu’il fournirait des «preuves» de la féminité de la première dame. Accréditant l’idée qu'être une personne trans serait une insulte ou une honte.

Le patron des députés LR a signé la pétition de Philippe de Villiers pour un référendum contre les étrangers. Il entretient l’idée d’extrême droite selon laquelle les étrangers, dès leur arrivée, bénéficient de tous les droits sociaux.

Alors que dans l’espace public l’emploi du mot «maman» par les adultes est souvent perçu comme cucul, dans la création artistique, il peut être magique ou relever du cliché littéraire.

Le projet d’impôt plancher sur les plus fortunés proposé par l’économiste Gabriel Zucman fait face à un tir de barrage alors qu’il contribuerait à désendetter le pays. Un véritable concours de mauvaise foi qui ne résiste pas à l’analyse.

Derrière le mantra de la «stabilité», on ne distingue, à part la priorité donnée aux armées, aucun projet structurant pour le pays.

Occupé par la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron s’est désintéressé de la politique française alors qu’il a lui-même déboîté le fonctionnement de notre démocratie. Est-il prêt à un changement de cap et à rendre la parole au peuple ?

La prolifération des bésicles intelligentes va accélérer la diffusion à tous les vents des conversations privées, des bredouillis intimes et même des borborygmes inarticulés.

Le succès de fréquentation du rendez-vous annuel des communistes démontre qu’il reste à gauche une vraie base militante. Et si Mélenchon a lancé samedi une « offre fédérative », l’union se fait désormais sans les insoumis.

L’actualité vue par notre dessinatrice.

Porté par la France et l’Arabie Saoudite et adopté vendredi par 142 pays, le projet de solution à deux Etats, qui sera officiellement présenté le 22 septembre à l’ONU, est férocement combattu par l’extrême droite israélienne.

Faut-il ingérer et digérer le système capitalisme dont la voracité obscène et décomplexée donne la nausée ? Et comment ne plus être submergés par son récit du monde ? 

Le fondateur d’Oracle dispute au patron de Tesla et Space X le titre d’«homme le plus riche du monde», avec près de 400 milliards de dollars. Pas de quoi s’esbaudir si tous ces oligarques refusent d'être taxés.

Les gouvernants auraient tort de se rassurer à bon compte après la mobilisation en demi-teinte du 10 septembre : les vents du pays leur sont massivement contraires.

Avec «Fantôme utile», le réalisateur Ratchapoom Boonbunchachoke réorganise le corps sexuel et social par le truchement d’appareils ménagers utilisés à la place des acteurs. Une aspiration subversive qui renverse les codes.

Plusieurs artistes utilisent l’intelligence artificielle pour créer des images qui comblent les représentations manquantes de l’histoire coloniale. La bataille qu’ils livrent questionne le sens accordé à la notion d’archive.

Pour durer, le nouveau Premier ministre n’a pas le choix : il doit s’émanciper de l’indécrottable rigidité macronienne et ouvrir une authentique négociation avec la gauche.

Le Président est prêt à essayer tous les fusibles. Mais si c’est lui qui provoque les courts-circuits ?

La nomination de Sébastien Lecornu confirme l’inconséquent acharnement du chef de l’Etat à préserver coûte que coûte son bilan, au risque de nourrir la colère sociale et d’alimenter la crise politique et institutionnelle.

Sous Trump, la chirurgie assigne chacun à la caricature de son genre. L’idéologie trumpiste ne se lit plus seulement dans les slogans, elle s’affiche à même le visage.

La multicrise est là, entre vote de confiance de François Bayrou et dette, et c’est la responsabilité du chef de l’Etat. Mais aujourd’hui, où êtes-vous monsieur le Président ?

Par son hara-kiri politique, le Premier ministre voulait marquer les esprits. Ce sont surtout ses confondantes erreurs qui laisseront des traces.

Caricature ultralibérale, le foot devient un tourbillon mondialisé où les joueurs marchandises se gavent désormais de pétrodollars.

Un journal d’extrême droite a diffusé, ce week-end, des images filmées à mon insu. Si mes propos tronqués et décontextualisés peuvent prêter à confusion, je revendique le droit d’exercer ma fonction d’éditorialiste.

L’actualité vue par notre dessinatrice.

Et voilà que l’on plaisante sur l’éventuelle arrivée du président du RN à Matignon comme demain on plaisantera pareillement sur la chaîne d’info avec la préférence nationale ou la suppression de l’aide médicale d’Etat aux étrangers.

Le nouveau patron du groupe de luxe va gagner plus de mille fois le smic, sans compter son bonus de bienvenue. Totalement indécent en pleine aspiration à plus de justice sociale et partage de l’effort pour désendetter le pays.