Gouverner semblant mission impossible, François Bayrou et ses ministres devraient se dissoudre dans les quarante-huit ou soixante-douze heures.

Se contenter de livrer du matériel militaire n’a jamais permis de vaincre l’assaillant. Comme l’a évoqué Emmanuel Macron en 2024, il faut envoyer des troupes au sol, comme les Etats-Unis l’ont fait lors des conflits mondiaux.

Après Jean-Luc Mélenchon qui reprend les arguments des propagandistes télévisuels de Moscou, voilà Sophia Chikirou qui affirme que la Chine n’est pas une «dictature». Convictions profondes ou stratégie diabolique ?

Alors que le gouvernement de François Bayrou est sur le point de chuter, faire perdurer le macronisme ne semble pas être l’issue. Accepter une cohabitation avec la gauche apparaît légitime.

Face aux persécutions lesbophobes, la résistance de la directrice d’école, broyée par le manque de soutien de l’Education nationale, nous rappelle que l’école est l’un des premiers lieux où mener le combat contre les LGBTphobies.

Ce mercredi en Chine étaient réunis Xi Jinping, Vladimir Poutine et Kim Jong-un pour un défilé gigantesque. L’occasion, une nouvelle fois, de rabaisser l’exercice au jeu ridicule de qui a la plus grosse puissance militaire.

L’image du corps de l’enfant de 4 ans échoué en Turquie avait fait le tour du monde, entraînant des promesses que «rien ne serait jamais plus comme avant». Un symbole violent rapidement oublié.

De quelle légitimité dispose ce gouvernement en fin de vie et sans majorité pour passer par décrets des coups de rabots sur la santé ou la révision des conditions d’attribution de l’aide médicale d’Etat ? Aucune.

La mobilisation du 10 septembre semble montrer quelque chose de nouveau : «En bas on ne veut plus». Un non-vouloir tel que celui de Bartleby, l’antihéros de Melville, qui est un signe d’effondrement du cadre politique qui ne trompe pas.

Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand... Ceux qui, chez LR, visent la présidentielle puisent dans les habits d’antan de leur famille politique pour mordre sur l’électorat de Marine Le Pen.

Laurent Freixe a été licencié de son poste de DG du géant suisse pour avoir eu une liaison avec une subordonnée. Une hypocrisie quand on sait que l’entreprise n’a pas appliqué son «code de bonne conduite» dans l’affaire Nestlé Waters.

Les propos de la mère du streamer supplicié dans l’émission «Sept à Huit» ont pu interloquer, sidérer. Mais dans quelle société vit-on pour qu’un être humain puisse accepter de subir pareille cruauté et d’en faire spectacle ?

Contrairement à ce qui peut être avancé par la gauche radicale et l’extrême droite, le retour aux urnes ne serait pas forcément, compte tenu de la situation politique, la solution la plus démocratique qui soit.

Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, est venu soutenir ce lundi un gros projet d’Imerys dans l’Allier : cette mine de lithium pourrait satisfaire 30 % des besoins des usines de batteries françaises.

Le Premier ministre israélien tient sciemment les journalistes hors de Gaza, voire les cible, pour garder les mains libres et n’avoir de compte à rendre à personne. Une grave erreur, y compris pour Israël.

Si l’immigration et le fond de sauce raciste restent le ciment du parti, le flou de la candidature présidentielle laisse entrevoir des divergences entre son président, identitaire et libéral, et la cheffe des députés, antisystème proclamée.

Abyssal décalage entre un Premier ministre déconnecté qui fétichise la réduction des déficits et une population qui s’en contrefout.

Les marques américaines J.Crew, Vans ou Guess ont dévoilé des campagnes publicitaires mettant en scène des mannequins très stéréotypés créés avec l’intelligence artificielle. Un procédé qui exacerbe le manque d’inclusivité dans l'industrie.

En exposant un contre-budget alors que François Bayrou s’apprête à quitter Matignon, les socialistes concrétisent l’idée de chercher un compromis avec le «bloc central».

Quand l’avenir se joue entre dissolution de l'Assemblée ou destitution du Premier ministre, quand chaque jour le RN s’approche davantage du pouvoir, comment ne pas pointer du doigt les coupables ?

Il n’y a pas que la paix, la guerre et le golf dans la vie. Il y a aussi la distribution des prix.

L’actualité vue par notre dessinatrice.

Bruxelles voulait contraindre Paris à remettre en concurrence la concession d’une centaine de barrages d’EDF : une opération tout bénéfice pour ses concurrents. Heureusement, l’intérêt public l’a emporté sur les appétits du privé.

On a assez reproché aux partis de gauche et aux syndicats d’avoir déserté la «cause du peuple» pour se pincer le nez devant leurs volontés de s’arrimer à cette mobilisation.

Si le François Bayrou a évoqué lundi 25 août, lors de sa conférence de presse, l’urgence environnementale, il n’en a qu’une vision comptable et productiviste.

A l’heure où les fausses informations pullulent, où l’IA menace de tout virtualiser, où les déconstructivistes ont contribué à relativiser les valeurs universelles. Serons-nous bientôt incapables de conserver un socle commun de réalité ?

Le Premier ministre a tenté de créer, lundi 25 août, un moment de vérité entre le peuple, un homme et les circonstances. Mais n’est pas De Gaulle qui veut.

En appelant à un vote de confiance surprise le 8 septembre, le Premier ministre joue d’abord une carte personnelle censée, dans son esprit, lui conférer un statut d’homme assumant de dire la vérité.

Malgré la famine à Gaza, les condamnations internationales et les manifestations en Israël, Benyamin Nétanyahou et son gouvernement extrémiste s’acharnent à enterrer l’idée même d’un Etat palestinien.

Lors du sommet de Washington sur l’Ukraine le 18 août, le contrechamp de la photo officielle montrant les dirigeants européens assis sur de simples fauteuils exprimait mieux que des discours la domination du président américain.

En refusant de laisser entrer un journaliste du «Monde» pour leur université d’été, les insoumis suivent une logique connue jusqu’ici dans des mouvements autoritaires et césaristes, non chez des progressistes.

Le double mixte new look imaginé par les organisateurs, mettant aux prises les stars du simple, s’est fait en excluant les experts de la discipline. Une décision compréhensible pour le show, mais regrettable pour le tennis.

En critiquant Emmanuel Macron, qui a annoncé la reconnaissance de l’Etat palestinien pour l’automne, le président de l’institution, Yonathan Arfi, nourrit le tragique amalgame entre juifs et extrême droite israélienne.

Les Etats-Unis de Trump, la Russie de Poutine et le gouvernement de Nétanyahou piétinent le droit international et la notion même d’humanisme. L'Europe incarne seule l’idéal démocratique et peut redevenir un modèle.

Afficher une unité derrière Zelensky pour défendre les intérêts de l’Ukraine lors de la réunion avec Trump à Washington ce lundi 18 août est un moyen pour les Européens de rappeler au monde qu’il ne peut y avoir de conquête par la force.

Depuis le mardi 12 août, les trois principaux abonnements du service public de vélos en libre-service ont augmenté. Une hausse des prix qui pénalise notamment les utilisateurs de deux roues à assistance électrique, dont nous faisons partie.

Ariane 6 a réussi son lancement de Kourou dans la nuit de mardi à mercredi. Un succès qui, on l’espère, sonne le retour de l’Europe dans la course face à Elon Musk, avec la France pour moteur.

De plus en plus de commerces parisiens suggèrent un pourboire automatique au moment de payer. Une mode agaçante, et qui risque surtout de faire glisser la responsabilité de la rémunération des salariés sur les consommateurs.

Sous le feu des critiques et des analystes financiers, jugeant leur stratégie dispendieuse suivie de flops successifs parfaitement suicidaire, le studio sauve son été avec «Superman» et «Evanouis» en misant toujours sur une certaine audace.

Tout à son obsession de contenter ses alliés d’extrême droite pour se maintenir au pouvoir, le Premier ministre israélien en profite pour éloigner toujours plus la perspective d’une solution à deux Etats.