«Pas la peine de m’écrire sur WhatsApp, un texto c’est bien». C’est ce que m’a annoncé une amie la semaine passée, ce que j’ai pris pour ce que c’était, à savoir une simple information consistant à me prévenir qu’elle avait fait le choix de revenir à un autre type de messagerie.
Enfin… ce que j’aurais pris ainsi si, coïncidence, d’autres personnes de mon entourage ne m’avaient pas fait exactement la même remarque en l’espace de quelques semaines. La coïncidence n’en était peut-être pas une, et si ma mère vivait actuellement sa meilleure vie avec les messageries instantanées (usant d’émoji à tout va), ma génération (la Y, je précise) semblait s’en lasser.
Sûrement le même phénomène vécu il y a plus de dix ans avec l’arrivée massive des boomers sur Facebook et le retrait progressif des plus jeunes. Un phénomène sociologique comme on en voit régulièrement, rappelant un fait aussi basique que, d’un âge à l’autre, par effet de mode ou de distinction, on ne traîne plus dans les mêmes lieux, virtuels soient-ils.
Mais quand même : pourquoi vouloir délaisser ce fabuleux outil de communication non pas seulement instantanée mais continue ? Pourquoi abandonner les fils de discussion infinis pour leur préférer le message à usage unique et purement informatif ? Sans parler de la facilité à remonter et à enrichir, de captures d’écran en vocaux, ces divers fils, ou de la fluidité à sauter de l’un à l’autre, passant d’un gro