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Billet

Au Proche-Orient, un partage douloureux depuis longtemps, par Serge July

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Reconnaître l’existence d’un Etat palestinien au côté d’un Etat israélien, comme prévu par le plan de partage de 1947, est l’honneur de la France.
Une explosion dans le nord de la bande de Gaza, le 23 juillet. (Ohad Zwigenberg/AP)
publié le 28 juillet 2025 à 17h11

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Depuis l’assassinat en 1995 de Yitzhak Rabin, leader du parti travailliste et alors Premier ministre d’Israël par un extrémiste israélien hostile au processus de paix, la droite et l’extrême droite israéliennes, rassemblées par Benyamin Nétanyahou, sont hostiles à tout accord avec les Palestiniens. Leur hostilité est telle qu’ils ont même, pour combattre l’OLP (qui avait pourtant dans le cadre des accords d’Oslo de 1993 reconnu l’Etat d’Israël, qui lui-même avait reconnu l’OLP), choisi de collaborer avec le pire, c’est-à-dire le Hamas. Et le pire est advenu avec le pogrom du 7 octobre 2023 et la prise de 250 otages. Depuis, Nétanyahou et ses alliés mènent une guerre punitive, engagée pour rendre invivable la vie des Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, les deux territoires censés accueillir l’Etat palestinien, avec une partie de Jérusalem. Depuis le début de la guerre, près de 60 000 Palestiniens auraient été tués