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Chronique

Chez Hanouna, un défouloir Royal, par Daniel Schneidermann

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Après l’aspersion de «la Joconde» par des militants de Riposte alimentaire, l’ex-ministre de l’Environnement Ségolène Royal tente de dispenser un cours d’histoire de l’art aux chroniqueurs de «TPMP». Extraits.
Cyril Hanouna et Ségolène Royal dans Touche pas à mon poste le 1er février 2024. (Capture)
publié le 3 février 2024 à 8h57

La vitre protectrice de la Joconde ayant été aspergée de soupe par des militantes écologistes du mouvement Riposte alimentaire, Ségolène Royal en profite pour… dispenser un cours d’histoire de l’art au public de Cyril Hanouna sur C8. La maîtresse, chroniqueuse depuis l’automne dernier, et l’animateur se tiennent debout, côte à côte, surplombés par une reproduction géante de l’œuvre. Royal : «Regardez, j’ai fait quelques photocopies.» Hanouna : «Oh mais c’est la Joconde Royal : «Il y en a une pour deux.» Elle les fait passer aux élèves-chroniqueurs. Une chroniqueuse, enthousiaste : «Trop bien !» Hanouna : «Vous pouvez les vendre, c’est des vraies.» (Rires).

Un chroniqueur : «Combien elle coûte, la Joconde Royal : «Elle a pas de prix, elle est pas vendable.» Le chroniqueur, soucieux de montrer qu’il sait mieux que la maîtresse : «Entre un et deux milliards, si elle devait être vendue.» Royal, ange de patience : «Je pense qu’il faut pas mettre de prix sur une œuvre d’art qui n’est pas vendable, faut la regarder, déjà. Concentrez-vous sur cette œuvre magistrale.» Hanouna, se retournant concentré vers l’écran géant : «C’est qui celle-là ? C’est pas la fille