C’est reparti pour un Climat Libé Tour ! Six villes mobilisées, 15 000 visiteurs, 400 experts, intellectuels, chercheurs, militants associatifs, élus, 500 jeunes formés aux enjeux environnementaux : en 2023, Libération, avec l’aide de ses partenaires (1), a frappé fort en décidant de mettre les défis du changement climatique au cœur de sa stratégie éditoriale, et donc au cœur de ses événements organisés pour aller à la rencontre de ses lecteurs.
Nous repartons en 2024 pour un second Climat Libé Tour avec la même ambition, la même énergie, la même volonté d’informer de la manière la plus complète possible sur des enjeux qui touchent aujourd’hui tous les pans de la société, mais aussi le même désir de prendre notre place, en tant que journal, dans l’indispensable débat citoyen, démocratique qui doit accompagner la transition écologique. Le Climat Libé Tour fera donc étape en 2024 à Paris, Lyon, Marseille, Grenoble, en Loire-Atlantique, à Dunkerque et Montpellier. Cette saison 2 s’ouvre ce week-end, first and not least, à Bordeaux, avec un fil rouge : «L’écologie peut-elle être populaire ?» Ou, comme une autre formule souvent utilisée le résume : «Comment concilier fin du mois et fin du monde.» La question du logement, de la rénovation énergétique, de la capacité de construire différemment, celle aussi du modèle pavillonnaire, seront au centre de nos échanges bordelais. Alors que la crise agricole vient à peine de se refermer – mais l’est-elle vraiment d’ailleurs –, que l’inflation continue de peser sur le pouvoir d’achat des plus modestes, que les échanges commerciaux Nord-Sud, et plus globalement la nécessité de bâtir une croissance soutenable, sont sur la table, il sera aussi question d’alimentation, de justice, de finances et de bien d’autres choses encore, puisque, nous l’avons dit, aucun pan de la société n’échappe à la nécessité de se repenser face aux défis climatiques.
Un rappel : l’institut Copernicus, programme européen de surveillance de la Terre, a publié jeudi ses dernières données et elles sont alarmantes puisque le mois de janvier a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde. Le Climat Libé Tour 2024 et sa première étape bordelaise s’ouvrent donc plus que jamais avec ce sentiment d’urgence à agir. Mais aussi avec la conviction que des solutions existent.
(1) La ville de Bordeaux, le département de la Gironde, l’université de Bordeaux, le Crédit coopératif, l’Ademe, la fondation Jean-Jaurès, Oxfam France, le magazine Pioche !, Vert le média.