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Chronique «Médiatiques»

Dati supplante Abdul-Malak et Praud jubile, par Daniel Schneidermann

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Au soir de l’annonce du nouveau gouvernement, ce n’est pas Praud-les-soupirs mais Praud-la-joie : exit la ministre de la Culture, celle qui osa entamer une «procédure disciplinaire» contre Depardieu, monstre sacré des plateaux bolloréens en guerre contre l’hydre «woke» et féministe.
Passation de pouvoir entre Rima Abdul-Malak et Rachida Dati, le 12 janvier à Paris. (Corentin Fohlen/Libération)
publié le 13 janvier 2024 à 6h12

Pascal Praud s’amuse. Il ne s’est jamais tant amusé. Il se promène, en lévitation. Quel bon coup, de la part du Président, le coup de Rachida Dati ! Et quand Praud s’amuse c’est, comme Hanouna, aux dépens de la cour souffre-douleur de ses chroniqueurs, qui savent qu’ils sont là pour endurer consciencieusement. En l’occurrence ce soir d’annonce du nouveau gouvernement, aux dépens du chroniqueur Georges Fenech, représentant présumé de la bonne vieille droite traditionnelle, la droite ciottiste, cocue de la journée. Ah quel plaisir d’avoir un cocu dans la famille, comme sur une scène de boulevard ! «Allez Georges, avouez que si on vous avait proposé, à vous aussi, un poste de ministre, vous seriez [sic] accouru !» Chapeau Macron !