Menu
Libération
Billet

Des raisons d’espérer, par Serge July

Article réservé aux abonnés
Après un mois de guerre entre le Hamas et Israël, des milliers de morts et un effet de souffle dans tout le Proche-Orient, de nouveaux rapports de force s’ébauchent au sein du pays comme à l’international.
A la frontière entre Israël et la bande de Gaza, le 5 novembre. (Yuri Cortez /AFP)
publié le 6 novembre 2023 à 6h53

Pour ne rater aucun billet de Serge July, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques

Cela fera un mois ce mardi que le Hamas a déclenché son attentat-pogrom de Juifs partisans de la paix «maintenant» comme on disait autrefois, faisant 1 400 victimes, un attentat qui traduisait en acte et de manière ignoble l’objectif du Hamas ; comme le dit un dirigeant de cette organisation : «Le Hamas répétera son attaque, jusqu’à ce qu’Israël soit détruit.» Ce n’était que la première étape d’un plan machiavélique qui en comprenait plusieurs.

Au cours du massacre, les terroristes du Hamas prennent 240 otages, lesquels sont toujours emprisonnés dans les tunnels de Gaza, pour servir de boucliers humains face à l’inévitable offensive de Tsahal. Ça aussi, c’était prévu.

L’armée israélienne fonce sur Gaza, avec ses chars, son informatique, ses drones, tous ses soldats et ses réservistes. Gaza City est réputée être la ville la plus dense au monde, la bande héberge plus de deux millions de personnes : les bombardements qui font partie de la riposte israélienne visent des cibles du Hamas mais tuent dans la foulée beaucoup de Palestiniens. Toutes les guerres entre militaires font toujours beaucoup de victimes civiles. Ces morts entraînent de nombreuses