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Du «Club Dorothée» à l’Eurovision, les mauvais combats de Ségolène Royal

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L’ancienne candidate à la présidentielle et chroniqueuse chez Hanouna dénonce le show musical européen qu’elle considère comme un «concours de laideur, de vulgarité, de grossièreté et d’exhibitionnisme». Une erreur d’analyse dont l’ex-socialiste est malheureusement coutumière.
Ségolène Royal dans la Drôme, le 25 août 2023. (Bruno Amsellem/Libération)
publié le 13 mai 2024 à 20h42

A 35 ans d’écart, Ségolène Royal commet la même erreur : se couper d’un événement populaire en le critiquant avec la mauvaise grille d’analyse. L’ancienne ministre – notamment de la Famille – n’a visiblement pas apprécié la finale de l’Eurovision, diffusée samedi 11 mai sur France 2 et suivie par plus de 5 millions de téléspectateurs, avec un pic à près de 8 millions pendant la performance de Slimane, représentant de la France.

Réagissant sur le réseau social X, celle qui est aussi chroniqueuse chez Cyril Hanouna voit dans l’Eurovision un «concours de laideur, de vulgarité, de grossièreté, d’exhibitionnisme», avant d’appeler à une «enquête sérieuse ainsi qu’un bilan financier» sur le show européen, espérant que «pas un euro d’argent public ne soit allé à cette farce lugubre». Déjà, cette dernière remarque prouve, s’il le fallait, que Ségolène Royal ne connait rien à l’Eurovision puisque la France fait partie du «big five», c’est-à-dire qu’elle contribue largement au financement de l’EBU (European Broadcasting Union), producteur de la compétition, d’où notre place systématiquement assurée en finale, aux cô