Reza Pahlavi a un plan. Un plan visiblement bien défini, puisqu’il sait déjà ce qu’il fera dans les 100 jours qui suivront la chute du régime des mollahs. C’est sur un ton qu’il a sans doute voulu impérial que le fils du Shah d’Iran, destitué en 1979 par la révolution islamique, a tenu à rassurer les Iraniens sur un éventuel risque de guerre civile.
Celui qui se fait toujours annoncer comme «prince» dans ses interventions publiques ne semble pas douter de la prochaine chute du régime iranien, soumis depuis une semaine à une attaque israélienne. Les bombardements que subit la population civile iranienne ne sont pas vraiment au cœur des préoccupations de sa majesté, qui promet un futur radieux à des Iraniens quotidiennement bombardés.
Entretien
Le «prince» ne fait pas secret de sa proximité avec Israël, lui qui y a effectué un voyage très médiatisé en 2023 et qui intervient régulièrement à la télévision là-bas. Le problème, c’est que son altesse ne prétend pas gouverner l’Etat hébreu, mais bien l’Iran. Bien sûr, ils ont droit de le choisir, lui, «démocratiquement». Les Iraniens en veulent-ils ? Rien n’est moins sûr, même si l’image du prince émerge à chaque crise.
Dans la population, ses soutiens