Menu
Libération
Chronique «Si j'ai bien compris...»

Entre ici, Rachida Dati

Article réservé aux abonnés
Chronique «Si j'ai bien compris…»dossier
Une dure à cuire dans la marmite gouvernementale. Pour une culture aux petits oignons, à l’oseille ou aux rutabagas ?
Rachida Dati lors de la passation avec l'ex-ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak (1er plan), à Paris, le 12 janvier 2024. (Corentin Fohlen/Libération)
publié le 19 janvier 2024 à 21h33

Si j’ai bien compris, une conférence de presse de Rachida Dati, on s’en régalerait d’avance. On peut être sûr qu’il y aura matière à s’indigner pour les uns, à s’amuser pour les autres, et qu’on ne perdra pas son temps. Avec elle, Emmanuel Macron a déniché une ambianceuse au ministère. Les nostalgiques du politiquement correct pourront tourner sept fois la langue de bois dans leurs interventions, ça va décoiffer. Sous Georges Pompidou, Maurice Druon, secrétaire perpétuel de l’Académie française et ministre de la Culture en plus d’être l’auteur des Rois maudits et, avec son oncle Joseph Kessel, du Chant des partisans, hymne de la Résistance, avait scandalisé les artistes en fermant la porte à ceux qui venaient avec «une sébile dans une main et un cocktail Molotov dans l’autre», déclaration qui ne semblait pas dans l