Nous sommes toujours contemporains d’une guerre. Et chacune est en général le miroir d’une époque, en révèle les lignes de fuite, parfois les promesses et le plus souvent les horreurs. C’est vrai de la guerre en Ukraine comme de celle à Gaza. Elles sont toutes douloureuses.
Mais il est rare que nous soyons à ce point concernés, interpellés, bousculés par deux guerres à la fois, qui n’ont pas été évitées quand il était encore temps et qui par ailleurs tournent mal. C’est le cas aujourd’hui, sans exclure que puisse s’ouvrir à tout moment un troisième front (Arménie) ou même un quatrième (Taiwan), sans compter l’OPA lancée sur une partie du Guyana par son voisin le Venezuela.
Comme on se prend à chaque fois l’épaisseur de la complexité du monde en pleine tête, on se demande à quoi servent final