Menu
Libération
Chronique «Economiques»

Faut-il fermer les écoles pour briser la dynamique de l’épidémie?

Article réservé aux abonnés
Chronique «Economiques»dossier
La France a choisi de ne pas fermer les classes malgré les nombreuses contaminations chez les plus jeunes et les enseignants. Une décision qui aurait mérité que l’on s’interroge davantage sur la qualité de l’air respiré par les élèves.
( )
publié le 11 janvier 2022 à 2h49

Avec 300 000 ou 400 000 cas constatés chaque jour, il devient difficile de prétendre que la situation est sous contrôle. Les conséquences sanitaires, sociales et économiques de l’actuelle flambée de l’épidémie de Covid-19 seront lourdes, et les décisions à prendre sont redoutables. Certes, chaque variant arrive avec son lot de nouveautés et d’incertitudes. Mais comment en est-on arrivé là ? Dans la vague actuelle, le carburant de l’épidémie est constitué des jeunes enfants. Non encore vaccinés, ne portant pas de masque, peu enclins aux gestes barrière, ils constituent une proie facile pour le virus. Nombreux à se contaminer, ils deviennent aussi un foyer de contamination des adultes, notamment à l’occasion du grand brassage intergénérationnel des fêtes de Noël. Rien de surprenant à cela, c’est un schéma classique pour les virus respiratoires. Pourtant, près de deux ans après le début de l’épidémie, l’école reste un lieu de circulation active du virus. Le principal objectif reste de ne pas saturer les hôpitaux : comme les plus jeunes développent rarement des formes graves, ils ne constituent pas une population