Alors même que les médias et les gouvernements de la planète restaient comme cloués sur place par la trouvaille de Donald Trump de déporter les Gazaouis dans différents pays riverains – non précisés –, selon des modalités non précisées, et avec date de retour non précisée, afin de reconstruire Gaza en nouvelle Côte d’Azur, se déroulait à Washington un coup d’Etat bien plus discret. Les fonctionnaires de l’USaid, l’agence américaine chargée de l’aide internationale distribuée à différents médias et ONG, se voyaient brutalement coupés de leurs systèmes informatiques et, de fait, l’agence tout entière tombait entre les mains du gouvernement, et plus particulièrement d’Elon Musk, multimilliardaire à la manœuvre sans aucune fonction officielle.
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De ces deux informations concomitantes, l’une est bien plus féconde en images mentales – cette évocation surréaliste d’une «Riviera» gazaouie, avec ses fêtes, ses fleurs et ses palmiers contrastant avec les ruines actuelles de l’enclave – que l’autre, avec ces brigades de geeks dévoués à Musk, et pénétrant nuitamment dans les agences gouvernementales pour en bidouiller les ordinateurs, et s’approprier les données.
Une vision complotiste des premiers jours du nouveau pouvoir américain pourrait suggérer que cette concomit