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Libération
Chronique «Ré/Jouissances»

Godard, c’est pas dégueulasse, par Luc Le Vaillant

Retour et recours au cinéaste de la nouvelle vague pour échapper à un pays et à un monde à bout de souffle.

L'acteur Guillaume Marbeck interprète Godard, dans le film «Nouvelle Vague», de Richard Linklater. (Jean-Louis Fernandez/Arp)
Publié le 14/10/2025 à 6h35

Il faut parfois laisser tomber les palinodies nationales qui ne débouchent que sur des désastres dérisoires avec Macron en survivant suicidaire. Il faut également se défier des pâmoisons étrangères comme celle qui, à ma plus grande surprise, va m’obliger à dresser une haie d’honneur pour Trump. Histoire d’échapper à tout cela, je préfère raviver le souvenir du Jean-Luc Godard débutant sans m’embarrasser des insistances pro- palestiniennes de celui-ci. Il s’agira uniquement d’applaudir la liberté artistique que le blanc-bec s’est arrogée et la bousculade des codes du cinéma qu’il a entrepris au début des années 1960.

C’était il y a un bail qu’il ne faut pas résilier pour cause de krach immobilier des avant-gardes. Intitulé Nouvelle Vague, le récent film de Richard Linklater