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Israël perd son âme, par Serge July

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Les attaques du 7 Octobre poursuivent leur œuvre destructrice au sein de la société israélienne, qui subit une crise constitutionnelle et identitaire à la fois.
Lors d'une manifestation contre le gouvernement Nétanyahou, à Tel-Aviv samedi 3 mai. (Jack Guez/AFP)
publié le 5 mai 2025 à 18h53

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Le 7 octobre 2023, ce pays conçu à l’origine pour que les Juifs puissent vivre en échappant à l’antisémitisme et aux attaques de toutes sortes a été victime d’un véritable pogrom. Au moins 1 200 personnes ont été tuées, tandis que 251 autres étaient prises en otages par le Hamas, organisation palestinienne islamiste devenue une marionnette iranienne, et dont le projet est de chasser les Juifs de ce pays, pour y construire, en lieu et place, un Etat palestinien…

La punition collective

La réaction du gouvernement de Nétanyahou a été de chercher à éliminer le Hamas, réaction défensive logique. En réalité, la guerre qui a lieu à Gaza, par son ampleur et sa durée, a largement dépassé cet objectif et a pris la forme d’une punition collective pour les 2,1 millions de Palestiniens (recension de janvier par le Bureau central palestinien des statistiques) qui vivent dans cette enclave, souvent depuis plusieurs générations.

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