Jeudi 30 juin
Sous serment au Congrès, l’ex-conseillère de Trump Cassidy Hutchinson a témoigné mardi du rôle explosif de l’ancien président américain le 6 janvier 2021. Jusqu’à sa tentative de prendre de force le volant de sa limousine.
Mercredi 29 juin
«L’un des actes terroristes les plus éhontés de l’histoire européenne», selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Un missile russe s’est abattu lundi sur le centre commercial bondé de Krementchouk, ville industrielle située dans l’oblast (zone administrative) de Poltava, au centre du pays. A 500 kilomètres du front du Donbass, qui se concentre désormais autour de la ville de Lyssytchansk. Au moins 1 000 civils se trouvaient dans le centre commercial Amstor, selon les autorités. La frappe a fait au moins 18 morts et 59 blessés.
Mardi 28 juin
Le gouvernement devrait présenter la semaine prochaine un paquet de mesures destinées à amortir le choc de l’inflation sur les ménages. Les textes qui seront présentés à la nouvelle Assemblée sont un premier test pour la majorité relative.
Lundi 27 juin
L’onde de choc provoquée par l’invalidation, aux Etats-Unis, de la jurisprudence fédérale autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) réveille, en France, des peurs anciennes. Elle suscite aussi une mobilisation pour que ce droit des femmes à disposer de leur corps soit inscrit dans la Constitution.
Vendredi 24 juin
En solidarité avec le peuple ukrainien mais aussi avec les Moldaves qui craignent l’influence russe, le Parlement puis les Vingt-Sept ont validé le statut de candidats pour les deux pays, prenant la suite de la Commission européenne.
Jeudi 23 juin
Un «en même temps» inédit. A la fois dans le déni, et lucide. Expliquant percevoir «les fractures» du pays, et donc l’urgence à agir, mais demandant aux Français de patienter. En réalité, Emmanuel Macron a surtout tenu à rappeler mercredi lors d’une allocution solennelle de huit minutes diffusée à 20 heures depuis l’Elysée qui était le chef. Lui donc, réélu président de la République le 24 avril sur un «projet clair», a-t-il stipulé, ce qui lui confère une «légitimité claire». D’autant plus que «la majorité présidentielle reste la première force politique de l’Assemblée nationale», a-t-il souligné. Mais Emmanuel Macron a bien dû admettre avoir en partie perdu la main puisque les Français ne lui ont en réalité offert qu’une «majorité relative» à l’Assemblée nationale, le 19 juin.
Mercredi 22 juin
Reçu mardi matin par le chef de l’Etat, le président de LR est resté sur sa ligne, réclamant l’alignement de l’exécutif sur le programme de son parti. A quelques jours de quitter la tête de LR, Christian Jacob savoure son plaisir. Le patron du parti Les Républicains n’imaginait probablement pas que sa fin de bail le verrait franchir la grille de l’Elysée pour adresser un ultimatum au chef de l’Etat. Car malgré des scores médiocres à la présidentielle et aux législatives, les voix LR seront décisives à l’Assemblée, après la contre-performance du camp présidentiel.