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Libération
A grands traits

La semaine de Coco : une dose d’«esprit Stan» pour Oudéa-Castéra et de réarmement démographique pour Macron

L’actualité vue par notre dessinatrice.
par Coco
publié le 20 janvier 2024 à 11h21

Vendredi 19 janvier

Stanislas, une école homophobe subventionnée par l’argent public

Il ne fait pas bon être dans le proche environnement de la nouvelle ministre de l’Education nationale. L’école privée, où le couple Oudéa-Castéra a scolarisé ses enfants, fait l’objet d’enquêtes journalistiques pour les enseignements qu’elle dispense à ses élèves. Homophobie, culture du viol et propagande anti-IVG... C’est tout «l’esprit Stan» qui est étalé sur la place publique.

Jeudi 18 janvier

Macron veut repeupler la France

Ce fut, s’il en fallait en choisir une parmi la myriade de sorties aux accents conservateurs, LA phrase qui ressortie de la conférence de presse d’Emmanuel Macron. Inquiet de la baisse de la natalité et de ce qu’elle représente comme risque pour la perpétuation du modèle social français, le Président a en effet appelé à un «réarmement démographique» du pays. Et il a été bien reçu.

Mercredi 17 janvier

La natalité au plus bas depuis la fin de la guerre

Avec moins de 700 000 naissances en 2023, la fécondité n’a jamais été aussi faible, hormis les années 1993 et 1994, en près de 80 ans. Si la population continue de croître, ça n’est qu’en raison d’une mortalité en baisse, si bien que le nombre de Français a cru de 0,3%.

Mardi 16 janvier

Amélie Oudéa-Castéra dans l’essoreuse à polémique

La ministre de l’Education nationale a soigné son entrée au gouvernement en déroulant un mensonge sur le non-remplacement de la professeure de son aîné comme raison à son placement à la très chic et conservatrice école Stanislas. De quoi mettre en furie le corps enseignant, qui alerte depuis des années sur les absences non-remplacées, est furieux.

Lundi 15 janvier

Dati ministre et mise en examen, et alors ?

Le retour de la tonitruante maire du VIIe arrondissement aux affaires gouvernementales, d’un exécutif qu’elle n’a jamais fait qu’admonester, fait parler. Sa mise en examen notamment pour «corruption passive» dans le cadre d’une enquête sur ses prestations de conseil auprès de l’ex-PDG de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, n’a pas été préjudiciable aux yeux d’Emmanuel Macron, ravi de son coup.