Le mois des fiertés s’est achevé avec l’adoption de la PMA le 29 juin juste après une marche des fiertés qui transpirait l’amour et l’envie de se retrouver. Nous étions plusieurs dizaines de milliers à marcher entre Pantin et République, sans chars mais avec les paillettes et les banderoles militantes dont seuls les queers ont le secret (1). Une différence frappante avec les marches d’avant Covid était le grand nombre de «kids» de moins de 25 ans et en particulier un nombre important de jeunes femmes. La forte présence de jeunes LGBTQ et cette soudaine visibilité lesbienne traduisent probablement une acceptation croissante par la société qui facilite l’affirmation de son identité.
Il existe aujourd’hui une recherche académique qui permet de mieux comprendre la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et queers (LGBTQ) et les enjeux qui la concernent. Le premier article publié dans une revue économique date de 1995, il portait sur les discriminations salariales liées à l’orientation sexuelle par Lee Badgett, professeure à l’université du Massachusetts Amherst. C’est elle qui a ouvert le champ d