Tous les articles du Libé des animaux, en kiosque les 24 et 25 décembre, sont à lire ici.
On savait que les animaux communiquaient entre eux, nous les observons depuis l’Antiquité. On découvre que certains se parlent au passé composé voire à l’imparfait. «Le tigre s’est éloigné, vous pouvez reprendre vos activités», grogne la mère orang-outan à ses petits. «Il aimait tant faire des triples saltos dans les flots», siffle le dauphin. Grâce aux formidables capacités de compilation et de catégorisation de l’intelligence artificielle, des chercheurs commencent à décoder le langage animal, nous apprend l’enquête qui ouvre cette septième édition du Libé des animaux, quotidien entièrement consacré, une fois par an, à l’actualité de ces êtres sensibles qui partagent notre planète. Emerveillement garanti.
Mais quid de l’éveil des consciences ? Certes, les animaux ont leur propres signifiés et signifiants mais il faudra plus qu’un simple logiciel de traduction pour espérer un jour converser directement avec eux. Et on peine à mesurer les conséquences que cette pratique commune des langues pourrait avoir sur le sort trop souvent funeste que nous leur imposons. Cela