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D’abord un chiffre qui glace les sangs : 500 000. On ne sait pas si ce sont des morts et des blessés ou uniquement des morts. De toutes les manières, ce chiffre d’origine américaine qui regroupe victimes Russes et Ukrainiennes, les blessés comme les morts, a des allures de hurlement terrifiant : cette guerre est bien un terrible massacre. Ce chiffre est utilisé par les pro-russes pour plaider en faveur de l’arrêt rapide des combats, et par les partisans de l’Ukraine pour dire l’ampleur des sacrifices déjà consentis pour la libération du pays et la défense du droit international : on ne s’arrête pas au milieu du gué.
Toutes les cinquièmes colonnes affectionnent particulièrement les situations où on ne sait plus distinguer le jour et la nuit, quand tout se joue entre chien et loup. Les adeptes viennent de se réveiller : la guerre piétine, la contre-offensive ukrainienne est loin d’être décisive et le pire serait à venir avec