Il n’y a pas eu vraiment de surprise au cours de la séquence diplomatique en Alaska conçue par Donald Trump, en dehors du spectacle de la fascination qu’exerce de toute évidence l’ancien officier du KGB Vladimir Poutine sur le magnat de l’immobilier new-yorkais. Tous les gestes de l’Américain cherchaient à séduire, à éblouir le Russe, à flatter le dirigeant d’une ex-grande puissance ruinée, mais engagée dans une guerre meurtrière de reconquête au cœur de l’Europe.
Cette guerre, menée en violation du droit international, fait de Poutine un dirigeant recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre (déportation des enfants, bomba