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Le deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron va probablement s’achever par une catastrophe politique, dont on voit actuellement les prémisses : le chef de l’Etat aura contribué à ce qu’il voulait à tout prix éviter, l’accès au pouvoir de l’extrême droite autoritaire et populiste. Ce n’est pas fait, mais on y va, marche après marche.
Au départ, Emmanuel Macron qui s’affichait jupitérien, avait les meilleures intentions du monde. Il suffira, disait le fringant président, d’orchestrer le dépassement irrésistible de la droite et de la gauche pour mettre hors-jeu le RN. Au final, cette expérience s’achève avec une quasi-disparition de la gauche et de la droite, toutes deux explosées de toutes parts. Le Président voulait fusionner ces deux socles en un seul pôle politique.
Force est de constater huit ans après qu’il a échoué à réaliser cette majorité dont il rêvait, celle des hommes et des femmes de bonne volonté. Comme un chimiste amateur, il a en revanche multiplié les explosions électorales de la gauche comme de la droite. La malheureuse décision prise par Emmanuel Macron de