Cela n’a rien d’une solution miracle. Les miracles se noient en fond de lac où les dieux vous entraînent par le fond. Et cette proposition ne résoudra pas tout, tant les humains entretiennent avec l’autodestruction, des liaisons adultères aussi vénéneuses que vaseuses, aussi cafardeuses que jouisseuses. Malgré tout, il est plus que temps d’essayer une solution de dernier recours afin de tenter de mettre un frein à l’économie parallèle qui gangrène les cités et monopolise des unités de police qui serait plus utiles ailleurs. Il est temps de légaliser le commerce du cannabis, et de médicaliser l’accès aux autres substances, tant tous ces interdits deviennent toxiques.
Au lendemain des émeutes qui ont secoué la société française, je ne vais pas faire semblant de croire que les organisations de distribution illicite étaient les seules à donner le la. Les dealeurs n’étaient pas les seuls à baisser le pouce ou à mettre le holà, selon qu’ils avaient besoin de gonfler leurs biceps pour en remontrer à leurs interlocuteurs ou qu’il était tem